cliquez sur la photo ci-dessous pour lire l'article au sujet des "intrépides voyageurs" !
Y a même notre bouille sur la Une :
http://www.tompkinshosting.com/tompkinsweekly/TompkinsWeekly130603.pdf#page=1
Traduction (et rectification) de
l'article paru ce matin dans le Tompkins weekly
Si vous souffrez d'une dépendance au comté de
Tompkins (ou que vous êtes simplement paresseux), vous avez
peut-être passé des années sans sortir de votre petite bulle. Pour y
remédier, « Tompkins Weekly » a passé un moment
avec un jeune couple français -qui conclue son premier tour du
monde, avec quelques arrêts à New York, Ithaca et Brooktondale-
pour obtenir leurs impressions sur ce coin du monde.
Cette semaine, ils s'arrêteront à
Montréal avant de rentrer en France.
Jean-François Harvier, 30 ans, ingénieur, et Lucie Blanquer, 32 ans, institutrice, sont du Sud de la France. Ils ont passé les neuf derniers mois à voyager et à partager leurs découvertes sur leur blog (en français) www.clbonmoment.blogspot.com. Les visiteurs du blog pourront pratiquer leur français ou au moins voir quelques photos saisissantes. En Septembre, ils sont allés en Asie, ont passé 10 semaines en Chine (y compris Hong Kong), puis on visité le Laos, le Cambodge et la Thaïlande. Ils sont allés un mois à l'île Maurice puis deux mois en Nouvelle-Zélande. Avant de se rendre à New York, ils étaient au Pérou, au Chili et en Argentine.
Jean-François Harvier, 30 ans, ingénieur, et Lucie Blanquer, 32 ans, institutrice, sont du Sud de la France. Ils ont passé les neuf derniers mois à voyager et à partager leurs découvertes sur leur blog (en français) www.clbonmoment.blogspot.com. Les visiteurs du blog pourront pratiquer leur français ou au moins voir quelques photos saisissantes. En Septembre, ils sont allés en Asie, ont passé 10 semaines en Chine (y compris Hong Kong), puis on visité le Laos, le Cambodge et la Thaïlande. Ils sont allés un mois à l'île Maurice puis deux mois en Nouvelle-Zélande. Avant de se rendre à New York, ils étaient au Pérou, au Chili et en Argentine.
Interrogés sur leurs impressions
générales sur les Etats-Unis, le couple ne mâche pas ses mots,
mais Lucie Blanquer fait cette mise en garde: "C'est vrai qu'il
y a des frontières, mais les gens sont les mêmes partout, et nous
ne voulons pas nous engager dans des stéréotypes"
Pourtant, après avoir passé
tellement de temps dans des pays « du Sud », ils ont
connu un vrai choc en arrivant ici. "Ma première impression
était qu'à New York, la société entière tournait autour de
l'argent, des biens, de la propriété privée», dit Lucie Blanquer.
«Malgré leur pauvreté, les gens
en Asie et en Amérique du Sud semblaient plus joyeux. Peut-être que
j'exagère un peu, mais ici les gens semblent plus tristes et plus
graves. " JF Harvier n'est pas entièrement d'accord. «Il est
difficile de généraliser, parce que vous avez autant de chance de
faire des rencontres uniquement commerciales sur des marchés au
Pérou qu'à NYC», dit-il. «Mais New York est un monde
d'apparences. Il y a une grande concurrence à celui qui aura le
dernier iPhone, iPad etc.
"Il est inquiétant pour eux de
voir le contraste entre ces riches newyorkais, et certains de leurs
concitoyens qui sont pauvres et parfois « déséquilibrés ».
Ils sont plusieurs fois tombés sur des personnes qui parlaient
seules et bruyamment, tandis que les newyorkais autour d'eux, bien
sûr, regardaient droit devant comme s'ils ne voyaient et
n'entendaient rien.
Nos voyageurs ajoutent que, depuis
leur arrivée dans le comté de Tompkins -même durant cette semaine
de remises de diplômes- ils ont remarqué que les gens ici
semblaient vivre avec plus de simplicité. "Nous devons
également dire que nous aimons le comté de Tompkins, qui est un
vrai havre de paix pour les castors, les oiseaux et les chevaux!"
Dit Lucie Blanquer.
Pour rencontrer de nouvelles
personnes, elle dit que la prise de contact était plus facile en
Amérique du Sud ou au sud-est asiatique. "Au Pérou, on
rencontre des gens dans la rue, on se sourit, et la discussion
s'engage rapidement et simplement. Par exemple, j'ai rencontré une
femme et 10 minutes plus tard, elle m'a demandé de garder son
magasin le temps qu'elle fasse une course ! Ca ne pourrait
pas arriver ici. »
Attention ! Dans le
paragraphe suivant, je comparais l'attitude méfiante des gens
vis-à-vis de l'étranger, aux USA comme en Chine (en expliquant que
l'origine de ces méfiances n'était pas du tout la même). Mais le
rédacteur en chef, qui a dû trouver ça trop provocant (ou
incroyable?) a tout simplement modifié mes propos pour me faire dire
l'opposé !!! Je suis furieuse !
Je vous donne donc ma version
(qui avait déjà été simplifiée. Maintenant elle est simplifiée
ET déformée ! GRRR !)
«Les gens aux USA sont aussi
méfiants que les citoyens chinois, disent-ils. La méfiance chinoise
découle à la fois de la barrière de la langue et du fait que les
gens vivent sous une dictature. Et ici d'où vient-elle ? »
Mais, ajoute JF Harvier,
«Les gens du comté de Tompkins ont l'air plus en
contact avec la terre, tandis qu'à New York city,
ils sont dans un monde virtuel."
Ils ont aussi constaté
qu'il était facile de se lier d'amitié entre
voyageurs , qu'ils soient en provenance
d'Israël, d'Europe ou (très rarement)
d'Amérique. Ils se sentent souvent « citoyens du
Monde ».
Lucie Blanquer conseille à
ceux qui voudraient faire des voyages similaires, d'utiliser
des réseaux d'échanges de services.
"Dans les endroits qui attirent beaucoup de tourisme, il est
difficile d'avoir des échanges non commerciaux. Mais grâce à
Couchsurfing, wwoofing.com,
helpx.com,
hospitalityclub.com, nous avons pu partager quelques jours
avec des familles, en Chine et un peu partout
dans le Monde »
Elle conclut:« Ici, c'est pratique,
on peut parler anglais, c'est tellement plus simple. Même si (comme
tout le monde sait) les Américains parlent avec une patate chaude
dans la bouche. » Mais elle ajoute en
souriant: «C'est mieux quand-même mieux qu'en Chine, où presque
personne ne parlait un mot d'anglais."
merci pour la traduction... :-p
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