jeudi 20 septembre 2012

Jours 2, 3 et 4


Jours 2 et 3
Voilà venu l'heure du grand, du vrai départ !
Le matin l'ambiance est morose, l'excitation faisant place au stress. Passons sur ces moments difficiles où tata Françoise a été d'un grand secours.
Nous partons dans l'après-midi pour l'aéroport d'Heathrow. Check-in enregistrement des bagages, au-revoirs déchirants à Françoise, longue attente, embarquements et décollage vers 16h40.
Deux films et plusieurs heures d'insomnie plus tard, nous atterrissons à Pékin. Il est 9h en Chine, mais 3h en France, et 2h en Angleterre. Nous sommes crevés mais la Chine nous accueille avec son plus beau ciel bleu. Passage aux services de l'immigration, récupération des bagages. Nous trouvons miraculeusement le chauffeur qui doit nous emmener à l’hôtel, et qui au passage nous donne une petite leçon de chinois : « bonjour » et « merci » ! La route nous donne un premier aperçu du pays, depuis les grandes avenues de gratte-ciels ultra-modernes, jusqu'à l'étroite et modeste rue de notre hôtel, qui fourmille en permanence de vie, comme un jour de marché en France.
C'est un hôtel pour backpackers occidentaux : pas de chinois, beaucoup de Français, le personnel parle anglais, il y a une connexion wifi. Notre chambre est petite et sent l'humidité. On y fait une petite sieste avant de se lancer à l'aventure.
Lorsque nous sortons, nous faisons face à toutes ces évidences qu'il est si difficile d'affronter quand on a du mal à garder les yeux ouverts : nous ne parlons pas le chinois, les chinois ne parlent pas l'anglais (et ne semblent pas avoir envie d'essayer) et Pékin est une ville dense, bruyante et très polluée.
L'après-midi est occupé par la recherche d'un DAB, de nourriture et d'un coin de ballade. On lutte pour ne pas dormir mais on s'assoupit quand même quelques minutes à même le sol d'un parc.
On fait quand même une belle ballade avant de rentrer.
Extinction des feux vers 21h.
Bises à tous et à bientôt

JF





Jour 4
On ne vantera jamais suffisamment les mérites d'une bonne nuit de sommeil (le tour du cadran). On a pu profité d'un regain de motivation pour affronter la ville. Direction place TianAnmen, haut-lieu historique de la démocratie chinoise.
On a pu faire connaissance avec les forces de l'ordre chinoises : chaque entrée dans le métro implique le passage par un portail de sécurité (comme à l'aéroport). Cette règle s'applique aussi à la place TianAnmen, qui n'est pas seulement la place la plus grande du monde (paraît-il) mais aussi la plus protégée, puisque des barrières la ceinturent totalement, limitant ainsi le nombre d'accès, et permettant la mise en place de postes de sécurité à chacun d'entre eux. L'endroit est truffé de caméras de surveillance et de policiers en civil.
Et encore ce n'est rien par rapport au musée national, dans lequel on a du passer 2 portiques de sécurité, une fouille corporelle avec détecteur, et où on nous a demandé de boire le contenu  de nos bouteilles d'eau, pour prouver qu'il ne s'agissait pas d'explosif.
Toute cette paranoïa ambiante ne nous a heureusement pas empêché de profiter de nos premières visites, et du ciel toujours bleu de la Pékin (plus pour longtemps toutefois).

JF



2 commentaires:

  1. Le tour du cadran, toi JF, du mal à y croire ! (On me reproche souvent de trop vanter les mérites du LIT en tant qu'invention extra :)
    Clair, bleu de chez bleu ce ciel !
    BISES TO YOU BOTH ou 中国 ちゅうごく

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  2. vive la parano. En tout cas ca bouge bien pour vous on dirait. Je continue de vous lire. Bisous à vous

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