Jours 2 et 3
Voilà venu l'heure du grand, du
vrai départ !
Le matin l'ambiance est morose,
l'excitation faisant place au stress. Passons sur ces moments difficiles où
tata Françoise a été d'un grand secours.
Nous partons dans l'après-midi
pour l'aéroport d'Heathrow. Check-in enregistrement des bagages, au-revoirs
déchirants à Françoise, longue attente, embarquements et décollage vers 16h40.
Deux films et plusieurs heures
d'insomnie plus tard, nous atterrissons à Pékin. Il est 9h en Chine, mais 3h en
France, et 2h en Angleterre. Nous sommes crevés mais la Chine nous accueille
avec son plus beau ciel bleu. Passage aux services de l'immigration,
récupération des bagages. Nous trouvons miraculeusement le chauffeur qui doit
nous emmener à l’hôtel, et qui au passage nous donne une petite leçon de
chinois : « bonjour » et « merci » ! La route
nous donne un premier aperçu du pays, depuis les grandes avenues de gratte-ciels
ultra-modernes, jusqu'à l'étroite et modeste rue de notre hôtel, qui fourmille
en permanence de vie, comme un jour de marché en France.
C'est un hôtel pour backpackers
occidentaux : pas de chinois, beaucoup de Français, le personnel parle
anglais, il y a une connexion wifi. Notre chambre est petite et sent
l'humidité. On y fait une petite sieste avant de se lancer à l'aventure.
Lorsque nous sortons, nous faisons
face à toutes ces évidences qu'il est si difficile d'affronter quand on a du
mal à garder les yeux ouverts : nous ne parlons pas le chinois, les
chinois ne parlent pas l'anglais (et ne semblent pas avoir envie d'essayer) et
Pékin est une ville dense, bruyante et très polluée.
L'après-midi est occupé par la
recherche d'un DAB, de nourriture et d'un coin de ballade. On lutte pour ne pas
dormir mais on s'assoupit quand même quelques minutes à même le sol d'un parc.
On fait quand même une belle
ballade avant de rentrer.
Extinction des feux vers 21h.
Bises à tous et à bientôt
JF
Jour 4
On ne vantera jamais suffisamment
les mérites d'une bonne nuit de sommeil (le tour du cadran). On a pu profité
d'un regain de motivation pour affronter la ville. Direction place TianAnmen,
haut-lieu historique de la démocratie chinoise.
On a pu faire connaissance avec
les forces de l'ordre chinoises : chaque entrée dans le métro implique le
passage par un portail de sécurité (comme à l'aéroport). Cette règle s'applique
aussi à la place TianAnmen, qui n'est pas seulement la place la plus grande du
monde (paraît-il) mais aussi la plus protégée, puisque des barrières la
ceinturent totalement, limitant ainsi le nombre d'accès, et permettant la mise
en place de postes de sécurité à chacun d'entre eux. L'endroit est truffé de
caméras de surveillance et de policiers en civil.
Et encore ce n'est rien par
rapport au musée national, dans lequel on a du passer 2 portiques de sécurité,
une fouille corporelle avec détecteur, et où on nous a demandé de boire le
contenu de nos bouteilles d'eau, pour
prouver qu'il ne s'agissait pas d'explosif.
Toute cette paranoïa ambiante ne
nous a heureusement pas empêché de profiter de nos premières visites, et du
ciel toujours bleu de la Pékin (plus pour longtemps toutefois).
JF
Le tour du cadran, toi JF, du mal à y croire ! (On me reproche souvent de trop vanter les mérites du LIT en tant qu'invention extra :)
RépondreSupprimerClair, bleu de chez bleu ce ciel !
BISES TO YOU BOTH ou 中国 ちゅうごく
vive la parano. En tout cas ca bouge bien pour vous on dirait. Je continue de vous lire. Bisous à vous
RépondreSupprimer