lundi 24 septembre 2012

La Grande Muraille de Chine


         On ne pouvait décemment pas quitter Pékin sans visiter la célèbre muraille. On a un peu tourné autour du pot pendant une semaine, sans savoir comment s'y prendre. De la visite organisée sur une journée à la visite en autonomie complète avec bivouac, les possibilités sont nombreuses. Finalement, un peu sur les conseils de Lu (Lou) la veille, nous avons choisi la solution intermédiaire.
 

         Le plus difficile fut de s'y rendre. On s'est levés à 5h pour attraper un bus à 7h30 de l'autre coté de la ville qui devait nous emmener au site de Mutianyu... Malheureusement, nous ratons le bus. Pas de panique, un autre bus part du même endroit à 8h30. Mais lorsque celui-ci arrive il nous explique que non, il ne va pas à la Grande Muraille. Nous demandons à un agent de la station, qui lui nous dit que si, ce bus va bien à la Grande Muraille, mais trop tard, ce dernier est parti. Il n'y a pas d'autre départ dans la journée... Une autre ligne de bus dessert la ville la plus proche, mais impossible de trouver l'arrêt. Heureusement, nous tombons finalement sur un touriste américain parlant quelques mots de chinois (perle rare, tellement rare que comme nous, d'autres touristes s’agglutinent à lui) qui tente lui aussi de se rendre à Mutianyu. Ses compétences linguistiques lui permettent de dénicher l'arrêt de bus qui va bien. Après une heure de trajet, on partage un taxi avec 2 autres français pour aller sur le site lui même. Une fois arrivés, nous subissons l'assaut prévisible des commerçants locaux. L'ascension commence par un télésiège (!), et enfin nous posons le pied sur la muraille. Youpi !

         Une fois sur place tout est plus simple. On visite la muraille en compagnie de Delphine et Boris, avec qui nous avons fait connaissance dans le taxi. Que dire ? Sinon que l'on reste sans voix face à cet ouvrage démentiel, long de 6700 km, dont la réalisation a coûté la vie à 1 million d'ouvriers, et qui en plus n'a pas rempli sa fonction première, puisque qu'il n'a pas arrêté les mongols lors de leur invasion : une autre ligne Maginot, en plus mégalo et plus jolie.
         Par endroit, la pente de la muraille atteint les 45°, autant dire que la montée donne chaud, et que la descente donne le vertige. La zone « touristique » s'étend sur 2km. Cela semble peu, mais vue la vitesse de progression dans ces escaliers, ce n'est pas si mal. Toutefois, arrivés à l'une des extrémités, nous décidons, malgré la présence dissuasive d'une caméra de surveillance de passer en zone « non-autorisée ». La différence est assez flagrante, vous le verrez sur les photos, entre la zone touristique, rénovée et entretenue (voire refaite entièrement par endroits), et la zone interdite, dans laquelle la végétation a repris ses droits. On éprouve alors la joie de visiter ce site hors-norme sans les touristes ! Trop chouette !

         Cerise sur le gâteau, la redescente se fait... en toboggan! Oui oui ! Assis sur une espèce de luge, on dévale la pente à toute allure le long d'une espèce de circuit de bobsleigh. Trop bon !


         Je vous laisse admirer les photos !

         Bises à tous

         JF
         Montée en télésiège


Vertige !



Zone touristique


Zone interdite


Descente en toboggan 
Commentaire de Lu : Y a qu'en Chine qu'on peut voir ça non ? Imaginez descendre les escaliers de Versailles en SpaceMountain !

Araignée !

1 commentaire:

  1. Françoise (du mas)30 octobre 2012 à 00:18

    Que de bravitude il a fallu au peuple chinois ! J'espère que vous y avez pensé...

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