dimanche 7 octobre 2012

Pingyao

Un petit article avec quelques photos pour vous montrer cette jolie ville dans laquelle nous avons passé 4 jours après Pékin.
Petite ville (seulement 500 000 hab ! En dessous d'1 million une ville est petite pour les chinois) avec un vrai ciel bleu pas pollué !!!
On y a passé pas mal de temps à vadrouiller, visiter des temples (confucianistes, taoïstes ou bouddhistes), à goutter des spécialités locales et dormir (on en avait grand besoin!)...
Notre auberge était calme et vraiment très très jolie, installée dans un ancien temple, avec une succession de cours intérieures adorables et un lit immense (on pourrait y dormir à 6 sans se gêner! Et y a une table au milieu!). Avec une vraie salle de bain rien que pour nous ! Tout ça pour 10€ la nuit !
Pas grand chose de très intéressant à raconter, si ce n'est qu'on a pris le temps de s'y reposer après la frénésie de la ville de Pékin. C'était bien agréable !

Juste quelques mots pour raconter le trajet Pékin/Pingyao...
Nous avons opté pour le train : « Ah les trajets en train c'est super, on est avec les vrais gens, on voit le paysage, on peut se reposer pendant le trajet, etc. » C'est vrai. En partie.
D'abord dans les trains chinois il y a 5 classes, de la couchette-molle au siège-dur en passant par couchette-dure, couchette-dortoir et siège-mou. Congés nationaux de la Golden Week (pour fêter les 63 ans de la RPC) obligent, il ne restait plus que des « sièges-durs » et de nuit. Pour un trajet de 12h30. « Bah allez, c'est une expérience ! » (je vous laisse deviner des 2 qui a dit ça). En effet ce fut une sacrée expérience !
Nous étions les seuls occidentaux du train, et dans cette classe (la cinquième, donc) il ne doit pas y en avoir souvent. On nous a regardés comme des ovnis quand nous sommes rentrés dans le train ! Évidemment il était déjà bondé ; plus de place pour les sacs ; nos places étaient prises... On a finalement réussi à s'installer et caler nos sacs, sous l’œil très attentif de...
...de tous les passagers, sans exception aucune !
De 20h à 23h, des réclames (enfin je suppose) étaient hurlées dans les hauts-parleurs juste au-dessus de nous.
Nos jeunes voisins ont passé 12h30 à grignoter (bouche ouverte sinon c'est pas drôle) des tas de cochonneries, casques sur les oreilles à hurler pour s'entendre (même à 3h du mat'), à se réveiller mutuellement dès que l'un piquait du nez, à chanter...
J'oublie de dire que les places sont en banquettes face à face (comme les « carrés » SNCF mais à 5 places au lieu de 4 et des sièges bcp plus petits. Et dur, d'où le nom.). Sur les 5 places nous étions 6 voire parfois 6 et demi (une dame sur un tabouret dans la travée, s'allongeait sur quelques cm2 de banquette).
Quant à la barrière sociale qui fait qu'en France on évite de toucher un inconnu, elle est tout à fait différente en Chine. Ma voisine d'en face appuyait donc ses jambes sur les miennes, me poussait le pied pour s'installer différemment, coinçait un orteil sur mon siège pour s'allonger un peu,... Du coup s'installe un jeu rigolo : gêné par la proximité, tu recules de quelques cm, mais l'autre avance jusqu'au contact ! Je vous assure que ça peut durer longtemps !
Nous avons évidemment passé une très longue nuit à ne pas fermer l’œil !
Mais sociologiquement, ce fut passionnant...
Sur la fin, j'ai cru qu'on allait craquer, quand-même, quand les pubs du haut-parleur ont recommencé à 5h30...









Cour de notre auberge

Notre auberge

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